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28. Hôpital des riches

La République des enfants - Seul

La République des enfants – Seul

Non, cet hôpital des riches n’est pas celui où nous tournons actuellement !

Il faut l’avouer, quand la régie s’occupe de vous, ça ne traine pas et je dois reconnaitre qu’ils ont été particulièrement efficaces, attentifs et dévoués !

La production a été mise au courant de mes ennuis de santé, fièvre, vertiges, ganglions à l’aine.

Je ne suis pas seul dans cet état sur le plateau, Angela, Patrick, Guilherme, Silene, il semble qu’un certain nombre d’entre-nous aient été piqués par des tiques, probablement dans le décor de la menuiserie, et que nous ayons possiblement contracté la maladie de Lyme.

Ce matin donc, à l’occasion d’un changement de plan, Yardena m’accompagne dans un bureau exigu muni d’une simple petite table et d’une chaise en métal rouillé, consulter un médecin de l’hôpital psychiatrique d’Infulene. Un premier test rapide de la malaria, on vous pique le doigt, on met la goutte de sang sur une plaquette qui réagit au bout de trente minutes, se révèle négatif. Tant mieux. Mais ce psychiatre m’avoue lui-même, par traduction interposée de Yardena, ne pas être spécialiste des soins et préfère m’envoyer consulter le service de santé de l’hôpital.

34. Deux poids, deux mesures

La République des enfants - Mains dans les poches

La République des enfants – Mains dans les poches

Les jours se suivent et ne se ressemblent vraiment pas. Hier, le grand air, la savane, le soleil malgré un vent frais, le calme de la campagne. Les vacances en quelque sorte.

Aujourd’hui, la grisaille, le béton, la saleté, le froid hivernal, le bruit.

Nous voilà à nouveau dans un de ces décors incompréhensibles auxquels les repérages nous ont si bien habitués, surtout depuis Infulene. Il ne faut pas chercher à comprendre, ne cesse de répéter Pierre, mais comprendre pourquoi nous sommes là, c’est aussi comprendre le mode de fonctionnement des personnes qui choisissent les lieux.

Cela peut influencer les rapports que nous entretenons avec eux, permettre de mieux saisir leurs points de vue, s’accorder avec leur façon de penser et de travailler. Vous me direz, après six semaines de tournage, c’est un peu tard ! Et vous auriez raison, nous n’avons plus grand chose à attendre.